Lyon, inscrit au patrimoine de l'U.N.E.S.C.O.

Tourisme

Avant de visiter le quartier de Fourvière avec sa basilique et ses musées, la superbe vue panoramique sur la ville s’impose. Si en période estivale, une visite insolite permet aux visiteurs de monter jusqu’à la coupole de la basilique d'où la vue est à couper le souffle, la ville s’offre à perte de vue, quelques soient les saisons. Par temps très dégagé, il est fréquent d'apercevoir la chaîne des Alpes et le Mont Blanc. Cette photo permet de se repérer dans la ville et de comprendre pourquoi Lyon a été classée au Patrimoine de l'U.N.E.S.C.O. en 2004.

Lyon, inscrit au patrimoine de l'U.N.E.S.C.O.

En premier plan : la colline de Fourvière. L’étymologie de son nom le prouve : « Fourvière » vient de "Forum Vetus", soit  « vieux marché », «  vieille place ». C'est à peu près à cet endroit que se situait le forum de la ville. L’amphithéâtre, l’odéon sont les témoins de Lyon Antique.
En bas de la colline, le Vieux-Lyon. La cathédrale Saint Jean construite entre le XIème et le début du XIVème siècle témoigne de l'art roman et de l'art gothique. Les immeubles aux fenêtres à meneaux, les toits de tuiles romaines, les étroites rues pavées sont autant d’indices de l’architecture de l’époque Renaissance.
Entre Saône et Rhône, la Presqu’île. Les immeubles XVIIIème et XIXème siècle gagnent des étages et se couvrent de tuiles mécaniques. Les ouvertures des fenêtres s’agrandissent, les rues deviennent plus rectilignes et plus larges.
En dernier plan, derrière le Rhône, la Part-Dieu avec la tour Oxygène et la tour du Crédit Lyonnais sont les marques de l’industrialisation et de la modernité du XXème siècle. Les axes de rues s’élargissent encore, afin de laisser place à la circulation automobile grandissante et d’amener aux zones industrielles de la ville.

À travers chaque quartier, la ville raconte 2 000 ans d'histoire.